"Je peux confirmer à 100 % que Béchir ne briguera pas un nouveau mandat à la prochaine élection présidentielle. Il va effectivement laisser à différentes personnalités la possibilité de briguer le poste", a déclaré à la presse Rabie Abdoul Ati.
Il a ajouté que le président soudanais "n’est pas sous pression (…). Ce n’est pas lié aux changements qui se produisent dans le monde arabe. Cela arrive en raison de la stratégie politique du NCP d’élargir la participation".
Omar el-Béchir, arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat militaire en 1989, a été élu pour un nouveau mandat de cinq ans en avril 2010, malgré son inculpation par le Tribunal pénal international pour crimes de guerre et génocide au Darfour, région de l’ouest du pays en proie à la guerre civile.