"La violence, d’où qu’elle vienne, n’est jamais la solution, parce que la violence n’appelle rien d’autre que la violence, parce que la violence, sur tous les continents, n’engendre que la désolation et la souffrance", a indiqué le chef de l’Etat français.
"La France respecte la souveraineté des Etats et le droit des peuples à se déterminer eux-mêmes (…) mais il y a des valeurs qui sont universelles (…) tous les responsables politique doivent compter avec elles", a également estimé Nicolas Sarkozy devant ses pairs.
"Dans le monde d’aujourd’hui, on ne peut plus gouverner comme dans celui d’hier. Ce changement, ou bien on le subit et c’est la porte ouverte, un jour ou l’autre, à la violence. Ou bien ce changement on le précède, on l’accompagne et alors il peut s’accomplir sans heurt, sans déchirement, sans ouvrir la voie à toutes les aventures. Le changement pacifique, la France le souhaite", a conclu le président.
Le chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, invité d’honneur de ce sommet , a prononcé un discours d’ouverture où il a été question des priorités du G20 et du G8 et la place de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, l’un des thèmes majeurs abordés par Nicolas Sarkozy.
Le président est accompagné du nouveau Monsieur Coopération, Henri de Raincourt, ainsi que de la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, le conseiller Afrique à l’Élysée, André Parant, le directeur Afrique du Quai d’Orsay, Stéphane Gompertz, et la conseillère Afrique à la Coopération, Ahlem Friga-Noy.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa et le président palestinien, Mahmoud Abbas, prendront également la parole.