Ce sommet, auquel prendront part des ministres, des chefs d’entreprises, des universitaires et des membres de la société civile, se penchera aussi sur les moyens de réduire la fracture numérique en termes d’accès, de niveau d’études ou de sexe, de donner aux individus les moyens de réussir dans un monde du travail tourné vers le numérique, et d’adapter les politiques publiques élaborées à l’ère de l’analogique – y compris les règles fiscales internationales – à l’ère du numérique, indique un communiqué de l’OCDE.
Des séances de travail consacrées à la fiscalité, aux échanges, à l’investissement et à la concurrence à l’ère du numérique ainsi qu’à la protection de la vie privée dans un monde axé sur les données, seront animés à cette occasion.
Deux rapports d’analyses et de recommandations d’actions pays par pays seront publiés à l’occasion de ce sommet.
Le sommet offrira aussi l’occasion de lancer la «Boîte à outils» sur la transformation numérique, conçue pour aider les pays à évaluer l’état d’avancement de leur transition vers le numérique et à améliorer les mesures à l’appui de cette transformation, précise le communiqué.
Un récent rapport de l’OCDE avait alerté sur le fait que les technologies numériques peuvent aider à mieux vivre, mais risquent aussi d’accentuer les inégalités sociales et de barrer la route à ceux qui ne possèdent pas les compétences nécessaires pour évoluer dans le cyber-environnement en toute sécurité.
Le rapport a montré ainsi que plusieurs compétences -techniques, émotionnelles et sociales- sont indispensables pour concilier, de façon équilibrée, vie numérique et vie réelle, et pour éviter les écueils psychologiques et d’autres risques liés aux utilisations abusives des cyber-technologies.