Du haut de son 15e rang mondial, l’Auvergnate ne vacille pas depuis le début de la quinzaine, sûre de son tennis comme jamais en cette année 2012 jusqu’alors chaotique. Si elle n’a pas encore eu à "perfer" dans ce Wimbledon, bourreau successivement des 82e, 70e, 93e, 104e et 17e joueuses à la WTA avant son succès du jour sur une Kirsten Flipkens fraîchement entrée dans le top 20 mondial, Marion Bartoli n’a eu de cesse de s’affirmer au gré de sa progression dans le tableau. La Belge suscitée, ainsi, n’a rien pu faire, certes diminuée par une blessure au genou droit mais de toute façon allègrement dominée dans tous les compartiments de jeu.
"Je n’arrive pas à y croire, j’ai tellement bien joué aujourd’hui, soufflait la Française encore incrédule à l’issue de la partie. Je suis en train de me faire de magnifiques souvenirs et pas seulement sur le court… C’est fantastique !"; a-t-elle déclaré.