Reprise partielle du trafic aérien en France
Roissy et Orly assurent progressivement les trois quarts des vols internationaux.
La prudence reste de mise. La situation demeure incertaine pour les jours à venir, selon Jean Louis Borloo.
« Nous avons une bascule météo à priori favorable à partir de vendredi matin mais le volcan continue à émettre ces particules extrêmement fines et qui sont extrêmement dangereuses » a souligné sur RTL le ministre de l’écologie, appelant à la prudence mais également à la patiente. « Il faut bien avoir en tête que nous sommes toujours en situation de crise(…)On ne passe pas tout d’un coup à une situation normale a insisté Jean Louis Borloo ». Balayant d’un revers de main les nombreuses critiques sur un abus du principe de précaution, le ministre a déclaré « on sait pertinemment que traverser un nuage volcanique c’est dangereux et ça peut même être mortel(..) Je considère qu’on a eu raison de prendre ces mesures de sécurité civile »
Le territoire français étant considéré comme « zone de protection au sein de l’Union Européenne par opposition aux « zones d’interdiction »où tout trafic aérien est banni, les autorités sont en mesure de mettre en place des « corridors » entre Paris et les aéroports du sud de la France. De nouveaux tests doivent être effectués car selon Jean-Louis Borloo, « un test, à un endroit donné et à un moment donné, ne donne pas toutes les données pour un territoire ».
Le trafic des vols intérieurs reste en revanche très perturbé, avec 25% seulement de vols assurés par les compagnies aériennes. Le ministre de l’écologie appelle les trains à fonctionner le mieux possible alors que les cheminots de la SNCF observent une grève depuis deux semaines.
Même prudence exprimée par le secrétaire d’Etat chargé du Toursime Hervé Novelli . Il a assuré sur la chaine LCI que la France n’hésiterait pas à fermer à nouveau son espace aérien s’il le fallait. « Il n’y a pas d’hésitation à avoir avec la sécurité des passagers lorsque celle-ci peut être en jeu ».