Rafael Nadal triomphe à Roland-Garros

L’Espagnol, numéro un mondial, égale le record de Björn Borg en remportant pour la sixième fois le tournoi de Roland-Garros, dimanche à Paris. Nadal, 25 ans, a battu Roger Federer en quatre sets, 7-5, 7-6, 5-7, 6-1.

Rafael Nadal triomphe à Roland-Garros
A 25 ans, l’Espagnol remporte son sixième titre sur la terre-battue de Roland-Garros, autant que Bjorn Borg, joueur le plus titré de l’histoire sur le tableau masculin du tournoi parisien. C’est aussi son dixième titre en Grand Chelem.

Grâce à cette victoire, Rafael Nadal conservera lundi sa place de numéro un mondial lors de la publication des nouveaux classements ATP. Si le Majorquin avait perdu, le Serbe Novak Djokovic lui aurait ravi cette place.

Malgré la perte des deux premiers sets et un break de retard dans le troisième, le Suisse ne s’est jamais découragé pour revenir dans la partie et bousculer Nadal grâce à une succession de coups de génie. L’histoire semblait pourtant d’abord bégayer lorsque Federer a baissé la tête après avoir gâché, après un début de match irrésistible, une balle de premier set à 5-2 sur laquelle il a sorti d’un millimètre une amortie de revers.

Anéanti par ce raté, le Suisse s’est complètement liquéfié pour perdre sept jeux d’affilée et se retrouver mené deux manches à rien. Nadal s’est encore détaché 4-2 dans le troisième set pour approcher de près sa 17e victoire en 25 rencontres avec son rival, la sixième en huit finales du Grand Chelem. Mais, perdu pour perdu, Federer s’est alors lâché pour jouer un tennis de rêve, à l’image de celui qui lui avait permis de stopper Novak Djokovic en demi-finale, pour souffler le troisième set et relancer la finale.

Federer s’est ensuite encore procuré d’entrée trois balles de break consécutives dans la quatrième manche. Mais, jamais aussi bon que dos au mur, Nadal a réussi à toutes les sauver pour ravir, trois jeux plus tard, le service de son adversaire et mener, cette fois, son avance à bon port. Avec ce sixième sacre en seulement sept participations, l’irréductible Majorquin marche donc dans les traces de Borg, le seul joueur de l’histoire qui lui arrive à la cheville sur terre battue mais qui avait eu besoin de huit tentatives dans les années 70 et 80 pour atteindre ce total (de 1974 à 1980).

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