La vice-présidente du Front national, Marine Le Pen, a "confirmé" lundi ses propos comparant les "prières de rue" des musulmans à l’Occupation pendant la Seconde guerre mondiale, lors d’une conférence de presse au siège du parti d’extrême-droite, retransmise sur i-Télé. "S’agissant du terme ‘occupation’, je persiste et signe", a déclaré la prétendante au poste de président du parti frontiste. "S’il devait y avoir discrimination, ce serait pour occupation de l’espace public", a-t-elle ajouté, accusant "l’unanimité de la classe ‘UMPS’", qui dénote, selon la fille de Jean-Marie Le Pen, de la "peur de l’irrésistible montée du Front national". Selon elle, cette "opération n’aura réussi qu’à montrer le décalage de la classe politique" dans ce qu’elle considère comme étant une "atteinte à la laïcité (…), à la liberté de circulation (…) et à la souveraineté de l’Etat".