Poutine demande au G7 d’arrêter son « babillage » et de coopérer

Le président russe Vladimir Poutine a ironisé dimanche sur le "babillage" des pays du G7, les appelant à "une vraie coopération".

"Je pense qu’il faut arrêter ce babillage inventif et se tourner vers les sujets concrets relevant d’une vraie coopération", a-t-il dit à Qingdao (Chine), où se déroulait le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

M. Poutine était interrogé par la presse sur le document final du sommet du G7 qui a réuni Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, auquel le président américain Donald Trump a finalement retiré son aval après l’avoir approuvé.

Selon des propos rapportés par les médias russes, le président russe a également affirmé que les pays du G7 avaient "encore une fois" échoué à prouver que Moscou était derrière l’empoisonnement de l’ancien espion Sergueï Skripal et de sa fille en mars à Salisbury, au Royaume-Uni.

Les pays du G7 ont exigé samedi de la Russie qu’elle cesse ce qu’ils ont décrit comme des tentatives de miner les démocraties. Ils se sont abstenus d’évoquer une réintégration de la Russie à leur club, dont elle a été expulsée en 2014 après l’annexion de la Crimée.

Ils ont également endossé la thèse de Londres concernant la tentative d’assassinat de Skripal et de sa fille, estimant "hautement probable que la Fédération de Russie ait été responsable de cette attaque, en l’absence d’explication alternative plausible".

"Tout le monde a exprimé sa solidarité avec Londres concernant un certain événement à Salisbury mais encore une fois rien de concret n’a été dit", a déclaré M. Poutine.

Il a également fait remarquer que, selon lui, le pouvoir d’achat combiné des huit pays de l’OCS (Chine, Inde, Russie, Pakistan, Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizistan) dépassait celui du G7.

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