Selon lui, Nicolas Sarkozy, en période de faiblesse économique, "est revenu à l’un des fondamentaux de la droite", à savoir "le terrain de l’insécurité", sur lequel "la crédibilité" est plus forte à droite qu’à gauche.
D’après Pascal Perrineau, le gouvernement de François Fillon a tenté en 2010 de reconquérir l’électorat du Front national ainsi que les électeurs en "zone grise", qui "depuis 2007, hésitent entre l’UMP, l’abstention et le Front national".
Dans les milieux où il y a une "forte insécurité économique", l’insécurité semble être une thématique forte, raison pour laquelle "la gauche est extrêmement préoccupée par son traitement de l’insécurité", a aussi remarqué le politologue.