Mexique : la zone euro au coeur des débats du sommet du G20
Le G20 regroupe les pays avancés et émergents les plus importants du globe, où vivent les 3/4 de la population mondiale et dont la part dans le commerce mondial atteint plus de 80 %.
Depuis 2008, ses membres se réunissent annuellement pour coordonner leurs actions au plus haut niveau, afin d’impulser la croissance mondiale et remédier aux coups de boutoir des crises qui affectent leur leadership.
Pour cette 7ème édition du forum économique le plus important, le Mexique a défini un agenda de discussions qui prend en compte aussi bien les intérêts des pays développés que ceux des pays émergents ou en développement.
Le processus de préparation de cette réunion sous présidence mexicaine a suivi deux canaux : d’une part, les mesures pour impulser la récupération économique dans un contexte de crise, et d’autre part, un agenda à moyen et long termes visant la prévention de crises futures.
Pour se faire, le Mexique a fixé 5 objectifs : stabilisation économique, renforcement des systèmes financiers, amélioration de l’architecture financière mondiale, promotion de la sécurité alimentaire et l’impulsion d’un développement durable ou croissance verte.
Au terme de ce sommet, les leaders du G20 devront adopter mardi une déclaration finale qui devrait comporter un Plan d’action intégré à même de réaliser une croissance à long terme et générer des emplois suffisamment nombreux pour un véritable essor économique et social.
Outre le Mexique, le G20 regroupe l’Allemagne, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Corée du sud, Etats-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Royaume Uni, Russie, Afrique du Sud, Turquie et la Commission Européenne. Le Mexique a aussi invité à cette réunion le Benin, Cambodge, Chili, Colombie, Espagne et l’Ethiopie.
Ont été également conviés à ce conclave les présidents de la Banque Mondiale (BM), du Fonds monétaire international (FMI), de l’Organisation international du travail (OIT), de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ainsi que les secrétaires généraux de l’ONU, de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE).