Dans son exposé au terme du conseil des ministres tenu mercredi à Abidjan, le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, a appelé les Ivoiriens à accroitre leur vigilance et à ‘communiquer » avec les forces de sécurité afin qu’une ‘réponse appropriée soit apportée à cette menace ».
Et de poursuivre que des mesures sont prises de façon ‘récurrente » et ‘permanente » depuis plusieurs mois pour contrer la menace jihadiste, tout en rassurant les Ivoiriens, sans pour autant fournir plus de détails pour ‘des raisons de sécurité ». Dans le même sillage, le gouvernement ivoirien a annoncé, lundi, avoir envoyé des renforts sur la frontière malienne.
"Des mesures de renforcement ont été prises des deux côtés de la frontière. Les choses se mettent en place pour éviter que ce qui a commencé n’aille trop loin", a expliqué M. Koné.
Selon des sources sécuritaires, lors d’une opération de ratissage menée mercredi par l’armée malienne aux alentours de la ville de Fakola, proche de la Côte d’Ivoire, trois jihadistes ont été tués et des armes saisies.
Le groupe Ansar Dine, dont les combattants ont étendu leurs attaques aux frontières maliennes avec la Mauritanie et la Côte d’Ivoire, avait menacé, mardi, de frapper ces deux pays, qu’ils accusent de coopérer avec "les ennemis de l’Islam".