Cinquante-quatre personnes sont jugées depuis mi-septembre à la chambre criminelle de la cour d’appel de Casablanca, en lien avec le mouvement de contestation dit du "Hirak".
Ils sont poursuivis pour des chefs d’accusation parfois très graves, comme celui "d’atteinte à la sécurité de l’Etat" qui vise le meneur du mouvement Nasser Zefzafi, 39 ans.
Alors qu’une quarantaine de prévenus a déjà comparu depuis le début de ce procès-fleuve, le juge a interrogé mardi Abdelali Houd, un militant de 29 ans.
Vivant dans une petite bourgade du Rif, il est accusé d’avoir participé à "un complot dans l’objectif de porter atteinte à la sécurité de l’Etat", d’avoir "participé à une manifestation non autorisée", et d’"outrage à des fonctionnaires".
Il encourt une peine allant de 5 à 20 ans de prison.