Maroc: Le rôle de la diplomatie religieuse domine la séance d’ouverture du 4-ème Forum de Fès sur l’alliance des civilisations
Dans une allocution, lue en son nom, le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, a souligné que les dissensions culturelles sont devenues un sujet de préoccupation pour les chercheurs et les décideurs et une menace pour la stabilité des relations internationales à un moment marqué par l’exacerbation des tendances fanatiques et racistes et d’exclusion de l’autre.
Evoquant le rôle d’Allal El Fassi en tant qu’alem et penseur, il a tenu de préciser qu’il a constamment appelé à un dialogue sérieux et responsable entre les religions et les hommes politiques.
Dans l’esprit d’Allal El Fassi, a ajouté le Premier ministre, le progrès et la prospérité des civilisations ont été fondés sur les valeurs d’ouverture aux autres cultures, de la liberté de pensée et de conciliation entre science et religion, ainsi que sur la lutte contre le fanatisme et le repli sur soi. C’est ainsi qu’Allal El Fassi, a souligné le Premier ministre, avait noué des contacts permanents avec des intellectuels et hommes de religions et croyances différentes, comme il avait toujours défendu l’Islam en tant que religion qui ne vise pas l’exclusion de l’autre, mais qui repose sur l’unicité et la tolérance.
Pour sa part, la secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach, a indiqué que la multiplication des facteurs de discorde, de confrontation et du recours à la violence a propulsé le dialogue culturel en tête de l’agenda diplomatique international, qui reste préoccupé par l’action des groupes de pression idéologique et des forces obscurantistes qui sèment la mort et la destruction.