Saeed Kamali Dehghan avait assisté en début de semaine au sommet "Women in Africa" à Marrakech, dans le sud du Maroc, avant d’aller à Al-Hoceïma, qui connaît une contestation sociale.
"Il s’est présenté comme touriste et non comme journaliste. A Al-Hoceïma, il a fait des interviews alors qu’il n’avait pas reçu d’autorisation du ministère de la Communication", a déclaré à l’AFP le ministre Mohamed Lâaraj.
M. Dehghan a été interpellé par les autorités locales, qui l’ont conduit à l’aéroport de Casablanca où il a pris le premier vol pour Londres.
"Depuis le début de l’année, nous avons accordé près de 900 autorisations à des journalistes étrangers. Il n’y a eu aucun cas de refus. Quand un journaliste est autorisé, cela nous permet aussi de le protéger car il est sous notre responsabilité", a rappelé le ministre marocain.