Le soldat a été grièvement blessé par la bascule de la cabine du véhicule alors qu’il travaillait sur son moteur, avant de succomber à ses blessures, explique l’état-major dans un communiqué.
Une « enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident », poursuit-on.
« Le chef d’état-major des armées, le général d’armée Thierry Burkhard, s’incline avec une profonde tristesse devant la mémoire de ce militaire mort en opération », indique le communiqué.
Le maréchal des logis Adrien Quélin (29 ans) était mécanicien au sein du Groupement tactique désert Roc Noir de la force Barkhane. Il appartenait au 4e régiment des chasseurs de Gap.
La France est engagée au Sahel aux côtés de ses partenaires régionaux (Mali, Niger, Burkina, Mauritanie et Tchad) à travers la force antiterroriste Barkhane, lancée le 1er août 2014, et qui compte actuellement 5.100 éléments.
Emmanuel Macron avait annoncé en juin dernier un prochain désengagement progressif de la France du Sahel, à travers la transformation de Barkhane en un dispositif resserré, focalisé sur la lutte antiterroriste et l’accompagnement au combat des armées locales.
Le chef de l’Etat avait évoqué une « transformation profonde » de la présence militaire française dans cette région, qui s’accompagnera d’une opération d’appui, de soutien et de coopération aux armées des pays de la région qui le souhaitent.
Dans ce cadre, un nouveau commandant de Barkhane a été nommé pour piloter cette transformation avec à la clé une nette décroissance des effectifs.
La transformation de l’opération Barkhane verra ainsi la Task Force Takuba devenir un des piliers de la lutte menée par la France et ses partenaires européens contre les groupes armés terroristes au Sahel.