"Il s’agit, pour ce qui est de ce dernier point, de rétablir sans délai l’autorité de l’État malien sur l’ensemble de son territoire, d’en finir avec les groupes terroristes et criminels actifs sur le terrain, et de répondre, dans le strict cadre des principes de l’UA, aux causes structurelles de la récurrence de la rébellion dans cette partie du Mali", a notamment déclaré M. Ping, selon le quotidien Le Mandat.
La région septentrionale du Mali reste occupée, depuis quelques mois, par des groupes islamistes armés, notamment le mouvement Ansar Dine et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO), qui ont fini par imposer leur suprématie à leur ancienne alliée, la rébellion sécessionniste du Mouvement National pour la libération de l’Azawad (MNLA), en déroute depuis ces derniers jours.
Lors de cette rencontre de Yamoussoukro, comptant pour le 41e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, le médiateur de la crise malienne, le président burkinabé, Blaise Compaoré, dressera un rapport de sa mission à l’attention de ses pairs, annonce-t-on.
En plus de Blaise Compaoré, les présidents nigérien, libérien, sénégalais, respectivement Mahamane Issoufou, Ellen Johnson Sirleaf et Macky sall sont arrivés, jeudi, à Yamoussoukro pour prendre par à ce sommet, ainsi que le président par intérim de la Guinée Bissau, Raimundo Pereira. Le Béninois Yahi Boni et le Togolais Faure Gnassingbé y sont également attendus, ce vendredi, dans la matinée, de même que d’autres chefs d’Etats et des représentants de chefs d’Etat.