Dans un communiqué, l’UEM a indiqué avoir suivi avec beaucoup d’inquiétude les récentes prises de position du PE, le 19 janvier, concernant la situation des droits de l’homme et de la liberté de la presse au Maroc, ainsi que les réactions et les positions nationales, arabes et internationales rejetant et dénonçant la résolution du Parlement européen.
Elle a ajouté avoir relevé plusieurs contrevérités et allégations tendancieuses contenues dans ladite résolution, et la tentative de certaines parties hostiles à la stabilité du Royaume, à son unité nationale et à son intégrité territoriale, d’instrumentaliser ces allégations pour nuire à l’image du Maroc et remettre en cause son processus démocratique et ses choix de principe irréversibles en matière de consolidation des droits de l’homme, tels que reconnus universellement, et leur mise en œuvre dans ses politiques nationales.
Selon le communiqué, les forces qui contrôlent le PE cherchent, à travers ces positions hostiles explicites, à porter atteinte au Maroc et à l’indépendance de ses décisions au sujet des questions stratégiques cruciales, faisant fi, de manière incompréhensible, du grand progrès et du développement soutenu réalisés par le Royaume au cours des dernières décennies en matière de consolidation de la démocratie, des réformes politiques et de développement, de renforcement de l’Etat des institutions, de la protection de l’indépendance de la justice, de l’adoption de l’approche participative dans la gestion des affaires du pays et de l’élargissement du champ des libertés collectives et individuelles, y compris la liberté d’opinion, d’expression et de la presse.
Preuve en est la volonté du Maroc d’avancer à pas sûrs sur la voie du renforcement de la dynamique des droits de l’homme, ajoute la même source, qui souligne le grand courage avec lequel le Royaume, État, partis politiques, société civile et acteurs des droits de l’homme, a géré le dossier de la réconciliation nationale historique, ce qui a épargné au pays toute forme d’instabilité, de chaos et de tensions.
Parmi les preuves tangibles de la volonté du Maroc d’aller de l’avant sur la voie de l’édification démocratique et de la consécration de l’Etat des institutions, figure la gestion sage et exceptionnelle du printemps arabe et de ses répercussions sur le Royaume, en faisant prévaloir les intérêts suprêmes de l’État et de la société, avec comme résultante la réalisation de profondes réformes constitutionnelles et politiques ayant contribué à la consolidation du modèle démocratique et de développement distingué du pays, selon l’UEM.
En outre, le Royaume a oeuvré, de l’aveu d’organisations internationales et non gouvernementales, à traduire dans les faits son attachement profond aux principes de liberté, en veillant à promouvoir les valeurs d’ouverture, de tolérance et de pluralité et à les consacrer constitutionnellement, qu’il s’agisse du caractère pluriel et diversifié de l’identité marocaine, ou de l’élargissement du champ des libertés collectives et individuelles, du renforcement des droits des femmes, ou de promotion d’un pluralisme créatif au niveau des partis nationaux, de la société civile et des médias.
L’UEM a aussi exprimé sa ferme condamnation et son rejet catégorique des allégations attentatoires au Maroc contenues dans ladite résolution, ainsi que la politique de deux poids deux mesures adoptée par cette institution européenne dans le traitement des questions relatives aux droits de l’homme au lieu d’une approche globale, cohérent et objective.
Dans ce sens, elle a pointé du doigt son mutisme injustifié concernant les différentes législations, politiques et pratiques qui violent les droits de l’homme dans certains pays européens, qui connaissent une montée dangereuse des idées et des pratiques racistes et extrémistes portées par l’extrême droite, sans oublier l’absence de prise de positions et de décisions de la part du Parlement européen contre la violation de la liberté de croyance, en particulier à l’égard des adeptes de la religion musulmane, qu’ils soient citoyens européens ou résidents, alors que certains parties influentes dans les pays européens persistent à instrumentaliser et à politiser le dossier de la défense des droits de l’homme pour servir leurs intérêts et visées économiques et géopolitiques.
Partant de ses positions fermes dans la défense des questions cruciales, l’UEM exprime ainsi sa ferme condamnation de la résolution du Parlement européen qui porte atteinte à la souveraineté nationale du Maroc, sous prétexte de protéger la liberté d’opinion et d’expression, tout en saluant les positions de certains députés européens, qui ont voté contre cette résolution, convaincus du fait que le Maroc a choisi la voie de la démocratie et de la consolidation des droits de l’homme de manière irréversible.
L’UEM a, en outre, souligné le droit absolu du Maroc à diversifier ses partenariats économiques et stratégiques au service des intérêts suprêmes de la patrie et des citoyens, et son droit légitime dans la protection de l’indépendance de ses décisions au sujet de ses affaires intérieures ou des questions régionales et internationales.
Le communiqué a également insisté sur la nécessité de poursuivre la consolidation du modèle marocain démocratique et de développement, à travers le renforcement des droits humains collectifs et individuels, la consolidation de la justice sociale et spatiale et le parachèvement des réformes nécessaires à tous les niveaux pour contrecarrer les manoeuvres ourdies des ennemis du Maroc qui veulent porter atteinte à sa souveraineté, à sa stabilité et à sa prospérité.
Et l’UEM de conclure en faisant part de son intention, dans le cadre de ses relations avec des organisations et unions culturelles internationales similaires, d’engager ses contacts avec ces structures, en vue de clarifier les dessous et le timing de l’adoption de cette résolution, tout en leur fournissant les données nécessaires relatives à la situation des droits de l’homme au Maroc, notamment en ce qui concerne la liberté d’expression, d’écriture et de créativité.