"Nous avons (…), sur le plan politique, réaffirmé notre soutien au gouvernement libyen", a dit le président français, qui s’exprimait devant la presse au côté de la chancelière allemande Angela Merkel.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, s’est entretenu jeudi avec le Premier ministre libyen, Fayez al-Sarraj, "pour faire en sorte que nous puissions lui apporter la solidarité qu’il demandera et pour que nous puissions aussi, dans le cadre de la mission européenne, assurer également la lutte contre les trafics", a ajouté François Hollande.
"La Libye peut être un chaos et offrir aux passeurs, aux trafiquants de toutes sortes, l’occasion de mettre des populations entières en danger et ensuite de faire arriver en Europe, en Italie ou à Malte, des dizaines de milliers de personnes", a-t-il relevé.
Fayez al-Sarraj tente d’installer son pouvoir à Tripoli avec le soutien de la communauté internationale, dont l’Union européenne, qui a sanctionné de hauts responsables accusés d’"obstruction".
L’UE a imposé récemment des sanctions contre trois poids-lourds des deux autorités rivales qui se disputent le pouvoir et s’opposent depuis des semaines à l’installation en Libye du gouvernement d’union formé sous l’égide de l’ONU.