Liban : Hariri s’en prend au Hezbollah

Liban : Hariri s
L’ancien Premier ministre libanais Saad Hariri s’en est pris vivement au Hezbollah en déclarant mardi que l’arsenal d’armes détenu par l’organisation chiite était au cœur du conflit au Liban. "Ces armes sont la cause du problème libanais. Le Hezbollah ne sait pas quoi faire de ces armes. C’est notre problème avec le Hezbollah, et c’est aussi un problème pour le Hezbollah", a-t-il dit dans une interview accordée à une chaîne libanaise depuis Paris.

Le Hezbollah explique que son arsenal est nécessaire à la lutte contre Israël. Mais en 2008, des affrontements entre ses partisans et des partisans de Saad Hariri, de confession sunnite, ont fait au moins 81 morts.Saad Hariri, évincé de la tête du gouvernement en janvier dernier, a ajouté que les actes d’inculpation émis par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), qui enquête sur l’assassinat de son père, Rafic Hariri, ne seraient jamais modifiés.

"Ces armes sont la cause du problème libanais. Le Hezbollah ne sait pas quoi faire de ces armes. C’est notre problème avec le Hezbollah, et c’est aussi un problème pour le Hezbollah", a-t-il dit dans une interview accordée à une chaîne libanaise depuis Paris.

"Que va-t-il en faire ? Va-t-il continuer de les pointer sur les Libanais ?", a-t-il ajouté.

Saad Hariri, évincé de la tête du gouvernement en janvier dernier, a ajouté que les actes d’inculpation émis par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), qui enquête sur l’assassinat de son père, Rafic Hariri, ne seraient jamais modifiés.

L’identité des quatre personnes visées par les mandats d’arrêt internationaux lancés par le TSL n’a pas été divulguée mais tout indique qu’il s’agit de membres du Hezbollah.

Rafic Hariri et 22 autres personnes ont trouvé la mort dans un attentat à la bombe en février 2005.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite