“Nous accusons Bachar al-Assad d’avoir assassiné Wissam al-Hassan, le garant de la sécurité des Libanais”, a indiqué l’ex-Premier ministre à une chaîne libanaise.
"J’accuse ouvertement Bachar al-Assad et son régime d’avoir tué Wissam al-Hassan”, a affirmé de son côté le dirigeant druze Walid Joumblatt.
A travers le monde, l’attentat a suscité une vague de condamnations. Les Etats-Unis ont dénoncé un attentat "terroriste" soulignant que "rien ne peut justifier une telle violence".
Le président français François Hollande a appelé, de son côté, les responsables libanais à protéger leur pays de "toutes les tentatives de déstabilisation, d’où qu’elles viennent".
Dans un rapport au Conseil de sécurité rendu public jeudi, le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’était déclaré "très inquiet de l’impact de la crise syrienne sur le Liban", soulignant l’aggravation des tensions à la frontière et la poursuite d’un "trafic d’armes dans les deux sens".
Le Vatican a lui aussi condamné fermement l’attentat. Cette "absurde violence meurtrière" ne doit pas être "une occasion pour un accroissement de la violence", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.
Au moins huit personnes ont été tuées et 86 blessées vendredi dans l’attentat à Beyrouth, selon le dernier bilan des autorités.