Les éventuels avoirs aux Etats-Unis de la banque syrienne, accusée par le Trésor américain d’avoir offert des services financiers à la Corée du Nord, seront gelés en vertu de ces sanctions qui interdisent aussi aux ressortissants américains toute transaction avec elle.
Les sanctions visent également une filiale de cette banque, "Syrian Lebanese Commercial Bank", a précisé le département du Trésor dans un communiqué, expliquant que la "Commercial Bank of Syria" abritait un compte d’une entreprise publique nord-coréenne liée au secteur de l’armement de Pyongyang que les Etats-Unis accusent de développer illégalement un programme nucléaire militaire.
La banque syrienne, contrôlée par l’Etat, serait également impliquée dans le financement d’activités liées à des programmes militaires illicites de la Syrie, selon la même source.
Le Trésor américain a justifié par ailleurs ses sanctions contre l’opérateur de téléphonie "Syriatel" par le fait qu’il est contrôlé par un proche du président syrien, qui a déjà fait l’objet des sanctions financières décrétées en mai dernier contre les hommes forts du régime syrien.