Les relations entre le Maroc et l’UE sont traditionnelles et ne cessent de s’approfondir au fil du temps (Fassi Fihri)

M. Fassi Fihri, qui était l’invité de l’émission  »Entretien », diffusée mercredi par la chaîne francophone  »France 24 », s’est dit "outragé" par l’exploitation fallacieuse des derniers événements survenus dans la ville de Laâyoune, oeuvre de certaines parties, dans l’espace européen, notamment le Parlement européen (PE).

"Le Parlement européen s’est précipité, mû par quelques intérêts d’abord nationaux, pour ne pas dire espagnols, de certains milieux de droite en Espagne pour pouvoir accélérer l’adoption de la Résolution" relative aux événements de Laâyoune, a indiqué le ministre, faisant savoir qu’il avait été convenu avec la Présidence du Parlement qu’elle ne soit adoptée qu’au mois de décembre après avoir écouter son exposé devant la Commission des Affaires étrangères du PE.

"Effectivement, ce que nous remettons en cause c’est le momentum et donc l’accélération volontaire et politiquement intéressée et qui prend au piège l’ensemble du Parlement européen", a-t-il ajouté.

Pour M. Fassi Fihri, cette résolution est biaisée dans la mesure où lorsqu’on est censé évoquer les droits humains, il s’avère important de les appréhender dans leur globalité et que le minimum de la part du Parlement européen sera d’évoquer le cas unique et singulier des séquestrés dans les camps de Tindouf qui ne sont toujours même pas recensés.

Le Maroc ne demande ni le silence, ni la complaisance de l’UE et encore moins son soutien inconditionnel, a-t-il réitéré, ajoutant que le Royaume demande, par contre, que la vérité soit faite, une analyse sereine et lucide et des conclusions pertinentes.

Evoquant les événements de Laâyoune, le ministre a rappelé que le démantèlement du campement de Gdim Izik s’est déroulé de manière extrêmement pacifique et que des instructions ont été données pour que cette action soit dans le cadre d’une opération de maintien de l’ordre. Il a précisé que les forces de l’ordre ne disposaient que de matraques et d’une protection en plastique face à des criminels armés de cocktail Molotov, de machettes et de bonbonnes de gaz qui ont saccagé des biens publics et privés, ainsi que des locaux des administrations publiques. M. Fassi Fihri a, en outre, affirmé qu’aucun civil n’est décédé dans l’opération de démantèlement, citant à ce titre les rapports de HRW, d’Amnesty International et de la FIDH.

Il a également cité la formation d’une Commission d’enquête parlementaire marocaine. "Ce sont d’abord les Marocains qui doivent savoir pourquoi et comment sont tombées leurs forces de l’ordre et pourquoi des éléments sont rentrés au Maroc, se sont greffés sur ce campement et ont agi avec cette barbarie en étroite relation avec les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume.

MAP

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