Les Néerlandais contre l’ouverture des frontières aux ressortissants roumains et Bulgares

Près de 81% des Néerlandais s’opposent à l’ouverture des frontières des Pays-Bas aux ressortissants bulgares et romains, prévue le 1-er janvier prochain, selon les résultats d’une enquête, publiés lundi.

Les Néerlandais contre l
Près de 81% des Néerlandais s’opposent à l’ouverture des frontières des Pays-Bas aux ressortissants bulgares et romains, prévue le 1-er janvier prochain, selon les résultats d’une enquête, publiés lundi.

L’enquête réalisée par l’agence Maurice de Hond sur les éventuels effets de l’ouverture des frontières aux ressortissants de ces deux pays de l’Europe de l’est, dont l’adhésion à l’Union européenne a été officialisée en 2007, fait ressortir également que 73 % craignent une augmentation de la criminalité et 77 % refusent que ces personnes puissent bénéficier de la protection sociale.

Selon la même source, 74 % sont inquiets pour leur emploi au moment où 63 % des personnes interrogées estiment obligatoire de maintenir les frontières fermées.

Selon la presse locale, le gouvernement néerlandais n’a pas le choix d’autant plus que le délai maximum permettant de garder les frontières closes arrive à terme et des accords d’échanges d’informations avec les autorités roumaines et bulgares ont été finalisés pour éviter l’exploitation des travailleurs d’Europe de l’est aux Pays-Bas.

Le vice-Premier ministre néerlandais, Lodewijk Asscher avait affirmé que les pays de l’Union européenne devraient prendre de nouvelles mesures restrictives à la libre circulation pour faire face aux excès de l’immigration interne au sein de l’Union.

Asscher (parti travailliste) a invité les pays européens à prendre en compte les conséquences des niveaux sans précédent de l’immigration interne au sein des Vingt-Huit en révisant la politique d’immigration en vigueur.

La migration d’habitants des pays les plus pauvres de l’UE, dans l’Est et dans le Sud, risquait d’exclure certains Européens de l’Ouest du marché de l’emploi, a-t-il averti, ajoutant que "Si nous voulons continuer à profiter des avantages de la liberté de circulation, alors nous devons être prêt à prendre en compte les effets collatéraux négatifs, qui vont d’un effet d’éviction à l’exploitation (des immigrés)".

"Il est à craindre que le problème s’empire davantage lorsque les frontières hollandaises soient complètement ouvertes l’année prochaine devant les personnes en provenance de Roumanie et de Bulgarie", a-t-il soutenu.

Les Pays-Bas avaient décidé, par ailleurs, de maintenir leurs frontières fermées aux travailleurs issus de la Croatie pendant au moins deux ans après son adhésion en juillet dernier à l’Union.

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