Les Nations Unies appellent à mettre fin aux essais nucléaires

Les Nations Unies ont souligné, jeudi, la nécessité de mettre fins aux essais nucléaires qui menacent la "stabilité" du monde et dont les effets sont "nuisibles et durables".

La "fin des essais nucléaires est propice à la sécurité et à la paix dans le monde", a souligné le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à l’occasion de la célébration par l’Assemblée générale de l’ONU de la journée internationale contre les essais nucléaires.

La Journée internationale contre les essais nucléaires célèbre la fermeture définitive en 1991 du plus grand site d’essais nucléaire du monde, situé à Semipalatinsk au nord-est du Kazakhstan. L’objectif de la Journée est de rappeler l’importance d’abolir les armes nucléaires et d’arriver à l’objectif d’un monde sans armes nucléaires.

"Les essais nucléaires menacent la santé des gens et la stabilité du monde. Les effets de ces essais sont nuisibles et durables", a déclaré M. Ban.

Il a exhorté les Etats qui n’ont pas encore signé et ratifié le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires de le faire sans attendre. En attendant l’entrée en vigueur de ce traité, il a demandé à tous les Etats de respecter le moratoire existant.

Le traité a pour objectif d’établir une interdiction permanente et vérifiable de l’ensemble des essais d’explosion nucléaires et à ce jour il a été signé par 183 Etats et ratifié par 157. Pour entrer en vigueur le traité doit être ratifié par huit Etats, dont la Chine, la République populaire démocratique de Corée, l’Egypte, l’Inde, Iran, Israël, le Pakistan et les Etats-Unis.

"Beaucoup a été réalisé pour avancer vers une interdiction universelle et contraignante des essais nucléaires, mais beaucoup aussi reste à faire", a rappelé, pour sa part, le Président de l’Assemblée générale Nassir Abdulaziz Al-Nasser, qui s’exprimait lors d’un panel sur la non-prolifération et le désarmement nucléaire.

Al-Nasser a encouragé les participants à s’engager dans des échanges constructifs pour promouvoir l’entrée en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires et pour arriver à progresser dans des mesures de renforcement de la confiance mutuelle notamment grâce à l’établissement de zones sans armes nucléaires.

Les "efforts qui restent ne sont pas nécessairement scientifiques mais plutôt politiques. Un engagement politique et un leadership plus fort est plus que jamais nécessaire", a-t-il conclu.

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