Selon le journal qui cite des rapports de sociétés productrices d’armes russes, une partie de la commande syrienne a été fabriquée mais retenue en Russie bien que la Syrie ait versé une avance de plusieurs centaines de millions de dollars.
Le contrat de livraison à la Syrie de quatre complexes S-300 pour un milliard de dollars a été conclu en 2011.
Le 4 juin dernier, le président russe Vladimir Poutine avait affirmé que Moscou n’avait pas "pour l’instant" livré de S-300 à la Syrie pour ne pas "rompre l’équilibre des forces".
le vice-Premier ministre syrien Qadri Jamil a déclaré fin juillet lors de sa visite en Russie que les accords de livraison de missiles S-300 étaient toujours "en vigueur".
La livraison de ces armes capables d’intercepter en vol avions ou missiles guidés, un équivalent russe des Patriot américains, inquiète en particulier Israël, qui redoute qu’elles puissent tomber entre les mains du mouvement chiite libanais Hezbollah, allié de Damas.
