Les Frères musulmans ne veulent pas monopoliser la Constitution

Les Frères musulmans ont assuré mercredi qu’ils ne profiteraient pas de leur succès aux élections législatives égyptiennes pour imposer leur volonté dans la rédaction de la nouvelle Constitution, mais qu’ils travailleraient à sa rédaction en collaboration avec l’ensemble des autres formations politiques.

Les Egyptiens votent ce mercredi pour la deuxième journée de la troisième et dernière phase des élections à la chambre basse dul parlement, premier scrutin législatif libre depuis le renversement de la monarchie en 1952.

Le second tour de cette troisième phase aura lieu les 10 et 11 janvier, et les résultats devraient être connus le 13 janvier. L’élection à la chambre haute se tiendra à cheval sur janvier et février.

Le Parti liberté et justice, émanation de la mouvance des Frères musulmans, est arrivé jusqu’à présent en tête des deux précédentes phases, et plus largement, la montée en puissance des partis islamistes inquiète l’Occident, qui se pose des questions sur l’avenir des relations entre Le Caire et Washington et sur la paix avec Isra‰l.

Fondés en 1928, les Frères musulmans représentent la force politique la mieux organisée d’Egypte, et elle émerge plus puissante que toutes les autres de 30 ans de règne autocratique du président Hosni Moubarak, qui a cédé le pouvoir sous le coup du mouvement de contestation en février dernier.

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