"Le 13 novembre a changé la donne, une riposte à la mesure de l’agression que nous avons subie s’est imposée", a déclaré le Premier ministre Manuel Valls à la tribune de l’Assemblée. "Il n’y a pas d’alternative, nous devons anéantir Daech."
Il a plaidé pour la poursuite et l’intensification des frappes et a été largement suivi, puisque le vote a été acquis par 515 voix contre quatre.
"Daech commence donc à reculer, c’est la preuve que cette organisation peut être vaincue et pour cela nous devons aller encore plus loin, plus fort parce que cette armée terroriste a encore des ressources", a poursuivi Manuel Valls. "Nous sommes en guerre mais nous n’en sommes qu’au début, elle demandera de la constance et de la ténacité, cette guerre sera longue."
L’ancien Premier ministre François Fillon, qui intervenait au nom du groupe Les Républicains, a apporté son soutien à la demande de prolongation des frappes françaises en Syrie, qui intervient au moment où François Hollande mène une offensive diplomatique pour bâtir une grande coalition contre Daech.