Le voile se lève sur la victime présumée de DSK

La plaignante dans l’affaire DSK se nomme Nafissatou Diallo et vit dans le quartier du Bronx à New York. Europe 1 et RMC ont retrouvé sa trace.

Le voile se lève sur la victime présumée de DSK
On ne sait presque rien d’elle. Personne n’a encore vu son visage et son identité est restée jusqu’alors secrète. La plaignante dans l’affaire DSK, une femme de ménage du Sofitel de New York, a fui les caméras. Au départ, les premiers médias à enquêter sur elle expliquaient qu’elle s’appelait "Ophélia". Mardi, Europe 1 et RMC révèlent qu’elle se nomme Nafissatou Diallo. Elle a 32 ans, est d’origine ghanéenne pour Europe 1 et guinéenne pour RMC.

Ses supérieurs évoquent une employée modèle : "Elle travaille au Sofitel New York depuis trois ans et nous sommes entièrement satisfaits de son travail et de son comportement", a déclaré le directeur général de l’hôtel Sofitel Jorge Tito. Selon le meilleur ami de "Nafi", interrogé par RMC, elle ignorait que le patron du FMI occupait la chambre 2806. Elle a découvert l’identité réelle de son agresseur présumé en regardant la télévision. Avec l’intérêt médiatique de l’affaire, les policiers ont décidé de la placer sous protection. Elle a quitté son appartement situé dans un immeuble en briques rouges dans le Bronx pour un lieu tenu secret. "Elle a passé deux jours entiers à pleurer", a poursuivi son meilleur ami, ajoutant que, depuis, elle semblait rassurée. Mais elle hésite toujours à porter plainte, les poursuites étant actuellement menée par le procureur représentant la ville de New York.

Une femme "sans histoires"

"Elle est toujours très calme. Je ne l’ai jamais vue s’énerver", a raconté sur Europe 1 un jeune voisin de Nafissatou Diallo. Il a parlé d’une femme discrète, assez jolie et "sans histoire". "Je la croise quand elle part travailler ou parfois quand elle rentre. Mais je vois surtout sa fille, une fille très sympa. Et sa mère est vraiment gentille. Ça a été un sacré choc", a-t-il détaillé.

Même stupeur chez une autre voisine, également interrogée par Europe 1. "Je pense qu’elle ne méritait vraiment pas ça", a-t-elle regretté. "Voyez ce que cet homme lui a fait. Il ne mérite pas d’être un jour président. Je l’ai vu dans le journal. C’est comme s’il n’avait aucune compassion pour elle. Rien du tout."

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