Le Royaume-Uni veut une extradition rapide de l’imam radical Abou Hamza vers les USA

Le gouvernement britannique a indiqué, lundi, qu’il veut procéder le plus rapidement possible à l’extradition vers les Etats-Unis de l’imam radical Abou Hamza Al-Masri et de quatre autres présumés terroristes, suite au rejet de leur dernier recours devant la cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

Se félicitant de la décision de la cour de ne pas renvoyer le cas des cinq mis en cause devant la Grande Chambre, organe suprême de la CEDH, un porte-parole du ministère britannique de l’Intérieur a indiqué que les autorités britanniques veilleront à ce que les cinq individus soient extradés vers les Etats-Unis le plus tôt possible.

Actuellement en détention dans une prison de haute sécurité à Londres, Abou Hamza, de nationalité britannique, est accusé d’avoir organisé des camps d’entrainement pour terroristes aux Etats-Unis et d’avoir aidé dans des opérations d’enlèvement de ressortissants occidentaux au Yémen.

Les quatre autres individus sont accusés d’avoir lancé un portail jihadiste à Londres et d’appartenance au réseau Al-Qaida.

Abou Hamza, ou Moustafa Kamel de son vrai nom, dirigeait le groupe extrémiste d’+Ansar Al Chariah+ à Londres, où il prêchait dans la mosquée de Finsbury Park (nord de la capitale britannique).

Il a été arrêté par les autorités britanniques en juin 2004, pour son soutien à des organisations terroristes. Le 2 juillet 2005, un procès a été intenté contre lui devant la cour londonienne d’Old Bailey pour incitation à la haine raciale, appel au meurtre et au terrorisme.

La CEDH avait ouvert la porte en avril dernier à l’extradition vers les Etats-Unis d’Abou Hamza et des quatre autres mis en cause, en estimant que les peines de prison qu’ils risquent ne seraient pas grossièrement disproportionnées par rapport aux graves accusations qui pèsent sur eux.

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