La France soutiendra cette opération. C’est son devoir : devoir d’assistance et de solidarité à l’égard d’un petit pays, la Centrafrique, bien loin d’ici, pays ami, pays le plus pauvre du monde, pays qui nous appelle au secours.urgence", a-t-il déclaré, ajoutant que que "La France n’a pas d’autres objectifs que de sauver des vies humaines. Je veux que toutes les informations soient données et c’est la raison pour laquelle le Gouvernement fournira toutes les
explications au Parlement, dès la semaine prochaine".
"La France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire, elle sera là", a-t-il ajouté. "Cette intervention sera rapide, elle n’a pas vocation à durer et je suis sûr de son succès".
Les effectifs français actuels en République centrafricaine, soit 600 militaires, seront "doublés d’ici quelques jours, pour ne pas dire quelques heures", a-t-il ajouté quelques heures après que le Conseil de sécurité de l’Onu a autorisé le recours à la force pour mettre fin aux combats.
S’exprimant lors d’une courte déclaration télévisée, François Hollande a affirmé que "l’intervention française sera rapide" et "n’a pas vocation à durer". Il a ajouté que le gouvernement "fournira toutes les explications au parlement dès la semaine prochaine".
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté jeudi à l’unanimité une résolution autorisant la force panafricaine et les troupes françaises présentes en Centrafrique à faire usage de la force pour protéger les civils.
La résolution 2127 impose également un embargo d’un an sur les ventes d’armes destinées à la Centrafrique et demande à l’Onu de préparer une possible mission de maintien de la paix dans ce pays en proie à des violences depuis le coup d’Etat de mars dernier.