Malgré l’opposition des autres grandes puissances -Londres, Moscou, Pékin- à une intervention militaire dans la guerre civile en Syrie, les présidents américain Barack Obama et français François Hollande veulent adresser un "message fort" au régime Assad qu’ils tiennent pour "responsable" de l’attaque du 21 août près de Damas.
Le pouvoir syrien, qui a nié tout recours aux armes chimiques et retourné l’accusation contre les rebelles, a rejeté comme "des mensonges" le rapport des renseignements américains sur l’implication de l’armée dans cette attaque qui a fait, selon Washington, 1.429 morts 426 enfants.
Après le départ le matin des experts de l’ONU de Damas pour le Liban, une fenêtre d’opportunité pour d’éventuelles frappes s’est ouverte selon les experts, alors que M. Obama doit participer les 4 et 5 septembre au sommet du G20 à Saint-Petersbourg.