Le Maroc a réalisé des progrès significatifs dans l’appréhension des risques majeurs liés aux catastrophes naturelles (expert de l’OCDE)

Le Maroc a réalisé en 20 ans des progrès significatifs dans l’appréhension des risques majeurs liés aux catastrophes naturelles, a souligné, lundi à Rabat, Charles Baubion, expert du Forum de haut niveau sur les risques de l’Organisation de la Coopération et du Développement Economiques (OCDE).

Ces progrès sont le fruit, entre autres, d’un corpus législatif et réglementaire, de la mise en place de mécanismes financiers dédiés, de l’attribution de responsabilités à diverses entités ainsi qu’à travers des plans sectoriels de développement économiques qui intègrent les risques, a souligné cet expert lors d’une table-ronde organisée dans le cadre des actions entreprises pour la mise en œuvre des recommandations de l’étude menée par l’OCDE, durant la période 2014-2016, sur la gouvernance des politiques de gestion des risques majeurs au Maroc.

Compte tenu des différents risques auxquels il est confronté (inondations, séisme, sécheresse…), le Maroc a réagi positivement aux recommandations de l’OCDE relatives notamment à la gouvernance en matière de gestion des risques liés aux catastrophes naturelles, a-t-il dit, en présentant les résultats de l’étude réalisée par l’OCDE en collaboration avec des experts de France, d’Allemagne et de Suisse.

L’étude a relevé près de 45 cas de meilleures pratiques qui ont été présentées au niveau mondial, a indiqué M. Baubion, tout en soulignant l’importance d’améliorer la coordination entre les différents intervenants. En ce sens, il a souligné que l’étude recommande, entre autres, la nécessité de faire de la gestion des risques au Maroc une priorité en vue d’une croissance durable à court, moyen et long termes, et la construction d’une vision de long terme au service d’une stratégie intégrée de gouvernance des risques majeurs.

De son côté, Jack Radich, chef du Forum de haut niveau sur les risques de l’OCDE, a indiqué que le Royaume est appelé à fournir davantage d’efforts en matière de gestion et d’inclusion des acteurs nationaux et locaux, outre les chercheurs et les acteurs de la société civile.

Et de souligner que son organisation est disposée à fournir l’appui nécessaire au Maroc pour la mise en œuvre des recommandations de cette étude aux niveaux national et local.

Pour sa part, l’ambassadeur de Suisse à Rabat, Massimo Baggi, a assuré que son pays est disposé à mettre son expérience et les mécanismes efficaces dont il dispose dans ce domaine à la disposition du Royaume, rappelant que la Suisse a accompagné la stratégie nationale de gestion des risques au Maroc faisant du Royaume le premier pays africain à disposer d’une telle stratégie.

Cet atelier aborde des thématiques concernant notamment l’état des lieux de la connaissance et de l’évaluation des risques au Maroc, les principaux besoins en termes de connaissance des risques pour la prise de décision, les outils de l’évaluation des risques, la disponibilité et le partage des données sur les risques, le renforcement de capacités des acteurs nationaux et locaux, la gouvernance de l’évaluation des risques, outre le plan d’action pour améliorer la connaissance et l’évaluation des risques au Maroc.

Avec MAP

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