Le Mali et la France discutent d’un éventuel accord de coopération militaire

Le Mali et la France discutent d’un éventuel accord de coopération militaire, a annoncé le président malien, Ibrahim Boubacar Keita.

"A l’initiative des autorités maliennes, le Mali et la France discutent présentement d’un éventuel accord de coopération militaire", a souligné M. Keita dans un discours à la nation à l’occasion du 53e anniversaire de l’armée, affirmant que "nous envisageons de discuter, dans un proche avenir, d accords de coopération militaires avec d’autres pays, sans exclusion inopportune".

Les accords de coopération militaire, en discussion ou à venir, "ne tiendront compte que de l’intérêt du Mali, de tous les intérêts du Mali et des Maliens, tout en renforçant nos capacités et celles de nos partenaires à faire face à l’insécurité structurelle de l’espace sahélo-saharien", a-t-il précisé.

Il a par ailleurs, indiqué qu’"un grand effort est investi dans la formation, le recrutement, l’équipement et le réarmement moral et psychologique de l’armée malienne désormais réconciliée avec sa nation et sa mission", notant qu’une réforme structurelle des forces armées et des services de sécurité, est en oeuvre.

Selon le président malien, "le défi immédiat est de répondre à nos besoins pressants de reconquête totale et de contrôle souverain du territoire national".

"Ni enclave, ni zone grise mais le Mali dans ses frontières internationalement reconnues et respectées. D’où la réorganisation engagée visant, à très court terme, à doter nos armées et services, des capacités indispensables en complémentarité avec les dispositifs de la MINUSMA et de SERVAL", a-t-il soutenu.

Le président Keita a annoncé, à ce propos, qu’il sera procédé à l’adoption d’une loi de programmation militaire 2014-2018, dont le début de mise en oeuvre permettra de consacrer la montée en puissance de notre outil de défense sur les cinq prochaines années.

Il a par ailleurs réitéré sa disposition au dialogue avec les groupes armés au nord du Mali, notant que "dialoguer avec ses compatriotes n’est pas une faiblesse pour un pouvoir mais une force, à condition que le dialogue vise l’intérêt du Mali et des Maliens".

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