Dans un communiqué rendu public à l’issue d’une réunion à Riyad, les ministres des Affaires étrangères du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) ont appelé "les parties en conflit en Syrie et la communauté internationale à adhérer à l’initiative" de M. Khatib pour "un accord avec des représentants du régime n’ayant pas de sang sur les mains, sur des mesures d’un transfert rapide du pouvoir".
Selon le texte, le Conseil de sécurité doit, "par une résolution contraignante, définir un processus clair et un calendrier des pourparlers" devant déboucher sur une transition en Syrie.
L’ONU s’est proposée de "faciliter" un dialogue entre l’opposition syrienne et une délégation du régime "crédible et habilitée" à discuter, alors que l’opposition rejette toute négociation qui n’aboutirait pas à un départ du président Bachar al-Assad.
Dans une interview dimanche, M. Assad s’est déclaré prêt à discuter avec les opposants s’ils déposent les armes, après bientôt deux ans d’un conflit qui a fait plus de 70.000 morts, selon l’ONU. Mais il a une nouvelle fois exclu de quitter le pouvoir, se disant décidé à combattre les rebelles.