Le nombre de tués dans les rangs des forces de sécurité s’élève ainsi à cinq, depuis le déclenchement des actes de vandalisme dans la ville.
Parmi ces victimes, quatre ont été tuées lors de l’intervention des forces de sécurité dans le camp de Gdim Izik, alors que la cinquième a été mortellement poignardée des manifestants à Laâyoune.
Les forces de sécurité sont intervenues pour libérer les personnes âgées, les femmes et les enfants se trouvant sous l’emprise d’un groupe d’individus aux antécédents judiciaires et recherchés dans des affaires de droit commun dans le camp de Gdim Izik, après avoir épuisé toutes les voies de dialogue sérieux pour trouver une issue à une situation inacceptable au regard de la loi.
Selon une source officielle marocaine, un gendarme, un policier et un sapeur pompier, ont été tués.
S’exprimant devant le parlement, le ministre de l’Intérieur marocain Taieb Cherkaoui, assuré que l’intervention contre le camp de toile, qui abritait des milliers de contestataires, avait été "pacifique".
Le préfet de Police de Laâyoune, Mohamed Dkhissi, avait affirmé qu’aucun décès parmi les civils n’a été enregistré au cours de l’intervention des forces de l’ordre pour mettre un terme aux actes de vandalisme qui se sont déclenchés lundi dans la matinée.