Dans la ville rebelle de Homs, le régime a lancé son assaut le plus violent sur la «capitale de la révolution» dans le centre du pays, pilonnée sans répit depuis des jours, faisant six morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Damas a accusé le Haut commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme d’être «manipulé par certains pays qui veulent nuire à la Syrie et qui ignorent les crimes terroristes commis par les groupes armés», rejetant «catégoriquement» rejeté ses accusations de crimes contre l’humanité.
«La Syrie rejette catégoriquement le communiqué du Haut commissariat de l’ONU qui contient de nouvelles allégations concernant la Syrie», a indiqué le ministère syrien dans une lettre à l’ONU.
Lundi, la Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Navi Pillay, avait estimé que «la nature et l’étendue des exactions perpétrées par les forces syriennes indiquent que des crimes contre l’humanité ont vraisemblablement été commis».