S’exprimant au début d’une réunion de deux jours rassemblant quelque 250 membres de l’opposition syrienne au Caire, Nabil Elaraby les a exhortés à ne pas gaspiller la chance, à l’occasion de cette conférence, de surmonter leurs divergences et de s’unir pour contribuer à sortir la Syrie de la crise.
Il y a une "opportunité" avec cette "réunion de l’opposition syrienne qui doit être saisie, et je dis et je répète que cette opportunité ne doit pas être gaspillée", a-t-il affirmé. "Les sacrifices du peuple syrien sont plus grands que nous, et ont plus de valeur que de petites différences ou des querelles de factions", a-t-il ajouté devant près de 250 membres de l’opposition syrienne.
Il a aussi critiqué le plan onusien de transition politique en Syrie, affirmant qu’il ne répondait pas aux attentes en ne donnant pas de calendrier pour une "transition claire" comme l’avait demandé la Ligue arabe.
La réunion du Caire rassemble des mouvements divers de l’opposition, dont des membres du Conseil national syrien et des Comités locaux de coordination. L’objectif est de se mettre d’accord sur un organe uni chargé de les représenter, et de travailler sur un plan de transition politique.
Par ailleurs, à New York, la haut commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Navi Pillay, a appelé le Conseil de sécurité à renforcer sa mission d’observation en Syrie, actuellement suspendue. Elle a aussi affirmé que les armes qui parviennent au gouvernement syrien et à l’opposition risquent d’intensifier le conflit, ce qui "doit être évité à tout prix".
Elle a également dit que les forces anti-gouvernementales sont accusées d’utiliser des enfants comme boucliers humains, et que si le gouvernement syrien lui donne le feu vert, ses équipes se rendront sur place pour enquêter sur ces accusations.