L’opération porte sur 20 séries d’obligations d’un montant de quelque 62,3 milliards d’euros, détenues par les créanciers privés du pays, après l’effacement en mars dernier de quelque 107 milliards de créances et arrivant à échéance entre 2023 et 2042, a précisé l’Agence. La transaction vise à permettre à l’Etat grec de réduire sa dette de jusqu’à 20 milliards d’euros, dans le but de la ramener à 124 % du PIB en 2020, selon l’Eurobank. Son issue doit conditionner le déblocage, attendu le 13 décembre, du versement par l’UE et le FMI de tranches de prêts au pays, gelés depuis juin et vitaux pour lui éviter la cessation de paiement.