La Grande-Bretagne renonce à une intervention militaire en Syrie

La Chambre des Communes a rejeté jeudi soir la motion gouvernementale qui prévoyait une action militaire en Syrie, en représailles à l’attaque chimique perpétrée dernièrement contre les rebelles dans la banlieue de Damas.

La Grande-Bretagne renonce à une intervention militaire en Syrie
La Chambre des Communes a rejeté jeudi soir la motion gouvernementale qui prévoyait une action militaire en Syrie, en représailles à l’attaque chimique perpétrée dernièrement contre les rebelles dans la banlieue de Damas.

Les députés britanniques ont rejeté la motion présentée par le gouvernement, dominé par les conservateurs, par 285 voix contre 272, au terme d’un débat houleux entre les conservateurs et l’opposition travailliste sur le bien-fondé et la légalité d’une intervention militaire en Syrie.

Le texte de la motion, objet de divergences politiques, prévoyait "une forte réponse humanitaire de la part de la communauté internationale et si nécessaire une action militaire légale, proportionnée et destinée à sauver des vies en empêchant et dissuadant de l’usage d’armes chimiques en Syrie".

Le premier ministre David Cameron a convoqué d’urgence le Parlement pour apporter la réponse du Royaume-Uni à l’attaque chimique ayant fait un lourd bilan et suscite une condamnation internationale.

En dépit des concessions faites par les conservateurs, ces derniers ont échoué à rallier l’appui des travaillistes qui ont critiqué la motion gouvernementale, affirmant que "toute décision sur la Syrie doit être prise sur la base de preuves convaincantes" de l’implication du régime syrien dans l’attaque chimique du 21 août.

Les dirigeants travaillistes ont insisté, lors des débats, sur la nécessité d’attendre la fin la mission des inspecteurs de l’ONU et la présentation de leurs conclusions afin de pouvoir agir et prendre les décisions appropriés.

Craignant une répétition des erreurs commises lors de la guerre en Irak et les prétendues armes de destruction massive de Saddam Hussein, les députés travaillistes ont exigé de voir des "preuves irréfutables" sur la responsabilité du régime syrien dans la dernière attaque chimique présumée avant d’approuver une éventuelle riposte militaire.

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