Ce satellite, qui transporte également un satellite optique expérimental, peut repérer au sol des objets d’un mètre de côté, de nuit ou à travers un plafond nuageux, à partir d’une altitude de plusieurs centaines de kilomètres. Il peut aussi servir à recueillir des données sur les dégâts produits par des catastrophes naturelles telles que les séismes, les tsunamis ou les typhons.
Le Japon a déjà placé dans l’espace plusieurs satellites espions équipés de caméras, et d’autres de radars, mais à l’heure qu’il est, seuls quatre sont opérationnels, dont seulement un à radar, les deux autres engins de ce type mis en orbite précédemment étant tombés en panne.
L’envoi dans l’espace d’un nouveau satellite espion japonais était prévu depuis des semaines, mais il intervient juste au moment où la Corée du Nord menace d’effectuer un troisième essai nucléaire.

