La crise syrienne au coeur des préoccupations de la présidence française du CS
La France qui succède à la Colombie, a tenu à remercier celle-ci pour "pour le travail accompli sous sa présidence au mois de juillet, en particulier pour son engagement dans la quête d’avancées sur la crise syrienne", souligne un communiqué du Quai d’Orsay.
Les modalités d’une action du Conseil de sécurité sous présidence française seront précisées prochainement, indique le ministère qui assure que le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius poursuit ses consultations sur ce dossier avec les principaux partenaires de la France dont la Ligue arabe.
M. Fabius avait annoncé auparavant sa décision de convoquer cette semaine une réunion ministérielle du Conseil de sécurité sur la Syrie, "pour essayer d’arrêter les massacres et pour préparer la transition politique" dans ce pays, alors que la Russie et la Chine continuent d’empêcher toute résolution condamnant la Syrie.
Jeudi, le secrétaire général adjoint, directeur des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous fera un rapport sur la Mission de supervision des Nations unies en Syrie, dont le mandat a été renouvelé pour trente jours le 20 juillet dernier.
La présidence française du Conseil de sécurité prévoit, en outre, l’organisation d’un débat consacré à la situation au Sahel, le 8 août.
"Il permettra notamment de faire le point sur la transition politique au Mali et sur l’avancement des travaux conjoints des autorités maliennes, des pays de la région, de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine concernant le déploiement d’une force dans ce pays", souligne le communiqué.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité sera également amené à se prononcer sur le renouvellement du mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) et "continuera de suivre la mise en oeuvre de ses décisions par le Soudan et le Soudan du Sud en vue d’un apaisement des relations entre ces deux Etats".
Les situations au Kosovo, en Somalie et au Proche Orient seront aussi examinées durant le mandat français, selon le Quai d’Orsay.