Pour le Secrétaire général de l’UpM, il est aussi important d’associer d’autres acteurs, société civile et jeunes, à ce partenariat euro-méditerranéen qui ne doit pas uniquement se limiter à un partenariat entre Etats-membres et gouvernements.
Plaidant pour la construction d’un espace de paix et de stabilité, Youssef El Amrani a précisé la nécessité d’avoir des « paramètres clairs : création d’entreprises et implication de la jeunesse dans la construction de cet avenir commun basé sur la démocratie, le respect des droits de l’homme et la liberté d’entreprendre ».
« Alors travaillons tous ensemble et construisons le partenariat auquel nous aspirons», a-t-il lancé.
Sur la place de la Libye au sein de l’UpM, il a relevé combien elle est « fondamentale pour le Maghreb et pour la Méditerranée ». « Il faut que la Libye trouve une solution rapide à sa crise politique et retrouve vite sa place. C’est primordial et pour le Maghreb et pour la Méditerranée ».
Kadhafi était contre la politique de voisinage et contre la participation de son pays à l’UpM.
Le Forum d’affaires de Marseille est organisé dans le cadre de la Semaine économique de la Méditerranée avec la participation de plus de trois cents personnes dont des politiques, des grands patrons, des institutions européennes et arabes, ainsi que des investisseurs.
Selon Bernard Belletante et François-Aïssa Touazi, co-présidents du Forum, il s’agit de placer l’entreprise au coeur des enjeux économiques et humains de la région pour relever les défis des transitions et de la croissance.