L’Otan dément avoir bombardé des installations pétrolières dans le sud-est de la Libye

L’Otan a démenti, jeudi, avoir procédé au bombardement d’installations pétrolières dans le sud-est de la Libye, qualifiant de "fausse" l’accusation portée à ce sujet contre l’Alliance par le colonel Mouammar Kadhafi.

"L’accusation du colonel Kadhafi selon laquelle l’Otan est responsable des incendies dans les gisements pétroliers d’Al-Sarir est fausse", a affirmé l’Otan dans un communiqué diffusé depuis son commandement à Naples, au sud de l’Italie.

Situé dans le bassin de Syrte, le champ pétrolifère d’Al-Sarir est le plus important de Libye. Il renfermerait, en effet, les plus grande réserves pétrolières prouvées du pays.

"Le seul responsable de ces incendies, c’est le régime Kadhafi", a souligné l’Alliance atlantique qui a installé sa base à Naples pour piloter les opérations militaires internationales contre la Libye.

"Nous savons qu’il veut empêcher le pétrole d’arriver à Tobrouk", ville de l’Est contrô lée par les insurgés, a indiqué le général Charles Bouchard, commandant de l’opération "Unified Protector", cité par le communiqué.

"Essayer de rejeter la faute sur l’Otan démontre clairement combien le régime est désespéré", a ajouté l’officier supérieur canadien, en assurant que l’Alliance n’avait "jamais effectué de raids aériens dans cette zone parce que ses forces (celles de Kadhafi, ndlr) ne menacent pas des centres habités de populations civiles depuis cette partie".

Les forces britanniques avaient été pointées du doigt par le régime libyen pour avoir procédé mercredi à "un raid sur le champ pétrolifère d’Al-Sarir, tuant trois gardiens du site et blessant d’autres personnes travaillant sur le champ".

L’oléoduc acheminant le pétrole du site d’Al-Sarir au port de Tobrouk aurait également été endommagé lors de ce raid, selon le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaaim.

MAP

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