L’ONU demande un passage sûr à Homs et Alep

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Les Nations unies ont appelé à nouveau, lundi, les parties au conflit en Syrie à cesser immédiatement les hostilités et à garantir un passage sûr des travailleurs humanitaires aux villes d’Alep et Homs, où des milliers de civils sont pris au piège.

"Nous sommes extrêmement préoccupées par l’escalade de la violence à Homs et Alep et ses conséquences pour les habitants, sur les plans humanitaire et des droits de l’Homme", ont affirmé la secrétaire générale adjointe de l’ONU aux affaires humanitaires, Valérie Amos et la Haut-commissaire aux droits de l’Homme, Navi Pillay.

Plus de 2.500 personnes sont prises au piège à Homs, en proie à des bombardements continus et d’attaques terrestres au moyen de chars d’assaut.

"La présence de groupes armés de l’opposition dans des zones résidentielles accroît les risques encourus par les civils", ont-elles déploré dans une déclaration conjointe.

Les deux responsables de l’ONU exhortent toutes les parties à cesser toute action susceptible d’entraîner des pertes en vie humaine et de permettre un passage sûr afin que les civils puissent quitter la ville et les travailleurs humanitaires puissent y accéder.

"Ni le gouvernement, ni les groupes armés n’ont pour l’instant apporté des garanties sécuritaires suffisantes pour les civils et les travailleurs humanitaires", ont-elles affirmé, appelant toutes les parties à respecter leurs obligations en vertu du droit international afin de protéger les civils et de permettre l’accès aux personnes qui sont dans le besoin, où qu’elles soient en Syrie.

La semaine dernière, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon avait lancé un appel "pour un ramadan pacifique en Syrie" et exhorté les protagonistes à "faire une contribution symbolique mais forte, afin d’ouvrir la voie à une solution à la crise".

"Le peuple syrien, pour la troisième année consécutive, entame ce mois de Ramadan pendant que son pays est déchiré par une guerre civile qui ne fait qu’empirer", a-t-il dit, rappelant que cent mille Syriens ont déjà péri et presque 2 millions de personnes ont trouvé refuge dans les pays voisins, tandis que 4 millions ont été déplacées à l’intérieur du pays.

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