"La situation en Syrie peut conduire à une guerre civile qui ferait des milliers de victimes supplémentaires et dont les répercussions pourraient toucher l’ensemble de la région", a déclaré le Turc Ekmeleddin Ihsanoglu.
"L’OCI a tenu à ne pas s’ingérer dans les affaires d’un Etat membre (…) mais la dégradation de la situation sécuritaire, la répression et la mort de milliers d’enfants et de femmes ont conduit à internationaliser la crise", a-t-il ajouté.
La réunion du comité exécutif composé de sept des 57 membres de l’OCI devait être consacrée à l’examen de la situation en Syrie, au Soudan et dans le Sahel africain. Tous les délégués ont été invités à y participer, dont le Syrien et l’Iranien, qui ont tenté de bloquer en vain la discussion de la crise syrienne.
Les débats ont donné lieu à des appels de certains membres à une intervention du Conseil de sécurité de l’ONU en Syrie, ce qui a été rejeté par la Syrie mais aussi l’Iran, l’Algérie et le Kazakhstan, selon des sources au sein de l’OCI.