Après plusieurs jours de violences, la chancelière Angela Merkel l’a quant à elle invité au dialogue avec l’opposition, qui réclame en vain la formation d’un gouvernement d’union nationale.
"L’Egypte est sur le point de parvenir à une saine gouvernance et de devenir un Etat de droit (…), le régime moderne et civil auquel nous aspirons tous, un Etat qui ne soit ni militaire ni théocratique, mais institutionnel et civil", a déclaré Mohamed Morsi.
Lors d’une conférence de presse commune, Angela Merkel a jugé "important que la voie du dialogue reste ouverte à toutes les forces politiques d’Egypte (…), que les droits de l’homme y soient respectés et que la liberté de culte puisse évidemment s’y exercer".
La crise de confiance à laquelle Mohamed Morsi est confronté ne l’a pas empêché de se rendre en Allemagne pour y répéter son engagement en faveur des principes démocratiques mais il a annulé son séjour prévu dans la foulée à Paris, où il devait rencontrer François Hollande lors d’un petit déjeuner vendredi matin.
Les deux hommes se sont cependant entretenus par téléphone en fin de journée, a-t-on appris de source proche de l’Elysée.