L’appartenance à une culture d’origine ou à une religion ne doit pas être instrumentalisée à des fins électoralistes (GAIC)
Aujourd’hui, le GAIC tient à exprimer son inquiétude et son désaccord sur la tournure prise, à l’approche d’échéances électorales de portée nationale, par les débats sur l’islam. Les thèmes de l’islam, de la laïcité, de l’intégration et de la sécurité sont dangereusement confondus. Les musulmans Français sont exposés à être considérés comme des citoyens à part qui devraient avoir à prouver leur volonté d’adhésion au pacte social et aux valeurs de la République.
Le GAIC rappelle que l’appartenance supposée ou réelle à une culture d’origine et / ou à une religion ne doit pas, dans la République française, être instrumentalisée pour des visées électorales. La République ne peut non plus souffrir que, en face des difficultés économiques et sociales rencontrées, l’on fasse des musulmans une catégorie à part de citoyens désignés de fait comme boucs émissaires.
Le bureau du GAIC
présidé par Messieurs Saïd Ali Koussay et Uve Ullestad
Paris, le 15 mars 2011.