L’Algérie, un pays à haut risque pour les investisseurs

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L’Algérie est classée parmi les pays "à haut risque" pour les investissements étrangers, rapporte mercredi le portail britannique Proactive Investor.

Le portail, qui dispose d’une audience de plus de 8 millions de personnes notamment des investisseurs et qui se réfère à un indice publié par la compagnie Maplecroft, relève que l’insécurité et les menaces de nationalisation figurent parmi les facteurs qui dissuadent les investisseurs de s’aventurer dans ce pays.

Pour sa part, Maplecroft, spécialisée dans l’analyse de la stabilité, la transparence et la robustesse des institutions politiques de plusieurs pays, avait souligné dans un rapport que l’Algérie se trouve toujours en proie à de nombreux problèmes dont la corruption et la violence politique.

"Les manifestations continues en Algérie ont placé le gouvernement sous une pression croissante", indique la compagnie, relevant que le chô mage élevé, la corruption et la hausse du coût de la vie, conjugués à un manque grave en matière de logement, à l’inefficacité du gouvernement et à des infrastructures inadéquates, devront continuer de représenter une source majeur de désaffection sociopolitique à moyen et long termes.

Les pressions pourraient s’intensifier sur le régime algérien, si aucun changement substantiel n’est opéré en particulier au niveau de l’économie et des libertés civiles, poursuit la source.

Maplecroft s’est, par ailleurs, attardée sur la menace terroriste qui pèse toujours sur le pays et qui pose un degré élevé de risque pour les compagnies étrangères opérant dans ce pays.

"Les compagnies opérant en Algérie continuent de faire face à un degré élevé de risque pour leur personnel et avoirs", indique-t-elle, soulignant que "les compagnies et les ressortissants étrangers, en particulier ceux d’Europe et d’Amérique du nord, peuvent être considérés comme cible" en Algérie.

Revenant sur les manifestations, qui ont eu lieu dans ce pays en 2011, la compagnie relève que "l’histoire du conflit en Algérie et son puissant appareil sécuritaire" ont contribué à dissuader les manifestants qui revendiquent notamment l’amélioration des conditions socio-économiques et une fin aux +politiques sécuritaires répressives+.

Et la source d’ajouter que "même les activistes appelant à de telles réformes sont considérés comme une menace pour le régime".

Les mesures prises par le gouvernement, dans le sillage de ces protestations, dont la levée de l’état d’urgence, "ont été largement considérées comme des initiatives dépourvues de toute substance", indique la compagnie.

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