
L’opposition, alliance large d’islamistes, de nationalistes et d’indépendants, a raflé 34 des 50 sièges de la Chambre, où elle ne comptait que 20 élus, et contrôle désormais le Parlement, où les membres du gouvernement non élus ont un droit de vote au même titre que les députés.
Elle ne pourra pas former le gouvernement, mais elle a désormais la possibilité de voter la défiance contre un Premier ministre ou un ministre.
Les islamistes sunnites, qui comptaient 9 élus dans l’assemblée sortante, se sont assurés 23 sièges, emboîtant le pas aux islamistes victorieux des élections qui ont eu lieu dans les autres pays du Printemps arabe.