Le principal rassemblement a eu lieu à Tafileh, dans le sud du pays, pour commémorer les importantes manifestations d’avril 1989 contre la hausse des prix, qui avaient ouvert la voie à une série de réformes démocratiques.
“La réforme est une nécessité. Pas de démocratie sans gouvernement élu”, proclamait une banderole brandie par les manifestants réunis à l’appel de l’opposition islamiste, dont les principaux dirigeants étaient présents, ainsi que de mouvements de jeunes et d’autres organisations.
L’opposition jordanienne, qui manifeste régulièrement depuis janvier 2011, réclame en particulier que le Premier ministre soit désigné par le Parlement, et non pas par le roi comme c’est à présent le cas.